Ciel Antérieur

Ciel Antérieur

Textes sur la réincarnation

Fondation de la fleur de prunier de Taiwan

 

Livre sur les vies antérieures.jpeg


 

众所皆知,人乃一条灵光下凡来投胎。

 

L'être humain est une lumière d'âme qui est venue se réincarner.

 

必以其先天本命,后天本运及中天本心之精进,超越,突破之。

 

Il est nécessaire pour cela que le destin originel du ciel antérieur, la chance originelle du ciel postérieur et le coeur originel du ciel médian s'améliorent, soient dépassés et surpassés.

 

而轮回之中其前世今生占一半,今世来生占一半,但最终乃今生今世最重要。

 

De plus au centre du cycle de réincarnation la vie antérieure compte pour la moitié ainsi que la vie présente mais au final c'est la vie antérieure qui est la plus importante. 

 

故以人之命有吉凶祸福,运有盛衰起落,又故人生乃半命运,半奋斗,半机运。

 

C'est pourquoi le destin des êtres humains contient fortune et infortune, malheur et bonheur ; leur chance connaît renforcement et affaiblissement, progrès et déclin. C'est pourquoi aussi la vie des êtres humains est faite d'un tiers de destin, d'un tiers de lutte et d'un tiers de chance. 

 

凡人讲智慧,健康,财富,圣人讲了命,了业,了圆,活佛讲精进,超越,突破,懿人讲分权,授权,监督,协调。

 

L'homme ordinaire parle de sagesse, santé, fortune. Le saint parle de clarifier  la destinée,  le karma et de parfaire. Le Bouddha vivant parle de s'améliorer, de se dépasser et se surpasser. L'homme qui a une autorisation céleste parle d'autorisation, de supervision et coordination.

 

然無論是凡人,聖人,活佛,懿人,皆難不開其前世今生,固以

 

Alexandra David-Neel

 

L'observateur trouve assez souvent une cause d'amusement dans la façon étrange dont l'intelligence ou les saintes dispositions semblent se perdre au cours de la succession des incarnations. Il n'est point rare de recontrer un homme complètement stupide siégeant comme l'avatar supposé d'un penseur éminent ou de voir un matérialiste épicurien reconne comme celui d'un mystique, célèbre par son austérité.

La réincarnation des tulkous n'a rien qui puisse sembler étrange à des gens qui croient à un ego qui transmigre périodiquement. D'après cette croyance, chacun de nous est un tulkou. Le "moi" incarné en notre forme présente a existé dans le passé en d'autres formes. La seule particularité qu'offrent les tulkous, c'est qu'ils sont dit être les réincarnations de personnalités remarquables, qu'ils se souviennent, parfois, de leurs existences passées et qu'il leur est possible, en certains cas, de choisir et de faire connaître leurs futurs parents et l'endroit où ils renaîtront. 

Néanmoins certains lamas voient une différence considérable entre la réincarnation du commun des hommes et celles de ceux qui sont spirituellement éclairés. 

Ceux, disent-ils, qui n'ont pratiqué aucun entraînement mental, qui vivent comme les animaux, cédant inconsciemment à leurs impulsions, peuvent être assimilés à un homme errant à l'aventure, sans suivre aucune direction définie.

Par exemple, il entrevoit un lac à l'est et, étant altéré, le désir de boire le pousse à marcher vers celui-ci. Lorsqu'il en approche, il sent l'odeur de la fumée qui éveille, en lui, l'idée d'une maison ou d'un campement. Il serait agréable, pense-t-il de boire du thé au lieu d'eau et d'avoir un abri pour la nuit. Il laisse donc le lac avant d'en avoir atteint le bord et, l'odeur venant du nord, il tourne ses pas dans cette direction. Comme il chemine, avant qu'il ait aperçu aucune maison ou aucune tente, des fantômes menaçants surgissent devant lui. Terrifié, le vagabond fuit à toute vitesse vers le sud. Lorsqu'il juge être assez loin des monstres pour n'avoir plus rien à craindre d'eux, il s'arrête. Alors, d'autres chemineaux de son espèce viennent à passer. Ils vantent les charmes d'un quelconque pays béni, une terre d'abondance et de joie vers laquelles ils se dirigent. Plein d'enthousiasme, l'homme errant se joint à eux et repart vers l'ouest. Et sur cette route encore, d'autres incidents le feront changer de direction avant d'avoir même entrevu le sol où le bonheur règne. 

Ainsi, changeant continuellement de direction toute sa vie, ce fou n'atteindra jamais son but. 

La mort le prendra au cours de ses folles pérégrinations et les forces antagonistes, nées de son activité désordonnée, seront dispersées. La somme d'énergie nécessaire pour déterminer la continuation d'un même courant n'ayant pas été produite, nul tulkou ne peut être formé.

Au contraire l'homme éclairé est comparé à un voyageur qui sait clairement où il veut aller et est bien informé quant à la situation géographique de l'endroit qu'il a choisi comme but et des routes qui y conduisent. L'esprit entièrement fixé à sa tâche, aveugle et sourd aux mirages et aux tentations surgissant sur les côtés de son chemin, rien ne le détourne de sa voie. Cet homme canalise les forces engendrées par sa concentration de pensées et son activité physique. La mort peut dissoudre son corps sur la route, mais l'énergie psychique dont ce corps a été à la fois le créateur et l'instrument demeure cohérente. S'obstinant vers le même but, elle se pourvoit d'un nouvel instrument matériel, c'est-à-dire une nouvelle forme qui est un tulkou.  

Ici nous rencontrons différentes vues. Certains lamas croient que l'énergie subtile après la mort de celui qui l'a engendrée - ou alimentée s'il est déjà un tulkou appartenant à une lignée d'incarnations - attire à elle et groupe des éléments sympathiques et devient ainsi le noyau d'un nouvel être. D'autres disent que le faisceau des forces désincarnées s'unit à un être existant déjà, dont les dispositions physiques et mentales, acquises en des vies antérieures, permettent une vie harmonieuse.

 

(Dieux et démons des solitudes tibétaines, Mystiques et magiciens du Tibet, Plon, p.130, 131, 132) 

 

 

Rudolf Steiner 

 

Rappelons-nous maintenant ce qui se passe lorsqu'on franchit les portes de la mort. Nous savons que le corps physique est rejeté et que subsiste le corps éthérique, lié encore au corps astral et au moi. Au bout d'un certain temps qui ne se mesure qu'en jours, la plus grande partie du corps éthérique est à son tour abandonné comme un deuxième cadavre. Un extrait cependant en demeure qui est emporté et conservé pour les temps à venir. Cet extrait du corps éthérique contient comme en essence tout ce qui est survenu dans l'existence, le résultat par exemple d'une vie dissolue, ou ce que l'homme a reçu qui résulte d'une pensée, d'une manière d'agir ou de sentir justes ou erronées. Le corps éthérique contient tout cela et l'homme l'emporte avec lui pour tout le temps qui le sépare d'une nouvelle naissance. L'animal, n'ayant aucune des ces expériences, ne peut évidemment rien emporter de semblable en mourant. Quand l'homme revient à l'existence par une nouvelle naissance, l'essence de son corps éthérique précédent se déverse dans le nouveau, ce qui imprègne celui-ci tant qu'il s'édifie. C'est pourquoi l'homme dans sa nouvelle existence porte dans son corps éthérique les résultats de ce qu'il a vécu dans sa vie précédente. Et comme le corps éthérique est le constructeur d'un organisme entièrement nouveau, à la naissance tout cela va s'imprimer également dans son corps physique.

 

(Manifestations du karma, Edition Triades, p.76-77) 

 

Daniel Meurois 

 

  Ainsi que je l'ai dit à maintes reprises, je n'étais moi-même pas préparé à prendre cette dernière notion au sérieux [ la réincarnation ] avant de découvrir la nature et les implications des expériences dont je témoigne ici. Ma culture, comme celle de la majorité d'entre nous en Occident, ne m'y prédisposait pas, au contraire. C'est devant l'évidence et face au caractère éminemment tangible de ce que je vivais qu'il m'a fallu bien admettre que notre âme revenait d'époque en époque afin de se parfaire à travers une multitude de situations différentes. Ne serait-ce d'ailleurs pas la marque d'une loi d'équité absolue ?

 

   Ainsi donc , nous abandonnons là la vieille attitude selon laquelle il s'agissait d'adhérer à une croyance ou de ne pas y adhérer... pour des raisons "héréditaires" ou intellectuelles toujours très discutables. Nous parlons d'une démarche logique au contact d'un vécu qui, même s'il n'est pas quantifiable, est suffisamment puissant et cohérent pour nous inviter à poser un autre regard sur la nature de l'univers.

 

                                                                                                                                                                                                                            (Les annales akashiques, Le Passe-Monde, p.30) 



16/10/2011
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